Le meilleur pour la fin : de Bangkok à Saïgon, par tous les moyens !
Les pédaliers ont remplacé les moteurs trop bruyants de nos motocyclettes.
De Bangkok jusqu’à Battambang, au Cambodge, nous avons taillé un itinéraire à travers la jungle foisonnante de Thaïlande, peuplée d’elephants fous, comme le raconte les coutumes locales et avons rejoins les plaines cambodgiennes, plates, lisses, étendues, dont seulement deux routes goudronnées traversent la géographie. Plaines similaires de notre Picardie, plus lointaines, moins cultivées. Un avant goût du retour, comme une préparation. Nous avons pris goût à l’effort, il nous envenimait d’une addiction incontrôlée. Nous devions avancer, tenus par la faim et la fatigue, retenus par le poids de nos baggages qui semblaient vouloir nous tirer en arrière, un refus de saut en terme médical.
De Bangkok jusqu’à Battambang, au Cambodge, nous avons taillé un itinéraire à travers la jungle foisonnante de Thaïlande, peuplée d’elephants fous, comme le raconte les coutumes locales et avons rejoins les plaines cambodgiennes, plates, lisses, étendues, dont seulement deux routes goudronnées traversent la géographie. Plaines similaires de notre Picardie, plus lointaines, moins cultivées. Un avant goût du retour, comme une préparation. Nous avons pris goût à l’effort, il nous envenimait d’une addiction incontrôlée. Nous devions avancer, tenus par la faim et la fatigue, retenus par le poids de nos baggages qui semblaient vouloir nous tirer en arrière, un refus de saut en terme médical.
A Battambang, l’esprit marin nous a surprit, la côte approchait, il faisait chaud. Une vieille barque trainait sur le rivage. Quelques billets ont suffit pour récupérer l’embarcation. Des images de Pierre Joubert illustraient nos rêves et nous avons décidé de traverser la rivière du TsongTsé. Pendant une semaine un veritable chantier naval ouvrait sous le petit pont, nouveau port de Battambang, sous les yeux ébahis de quelques visiteurs de passage. On colmatait les trous dans la coque en bourrant les interstices de carton, une structure en boit fut construite pour créer de l’espace habitable. Un mat fut hissé, une bâche étendue au-dessus des eaux, accrochée sur une vergue soutenue par une poulie, qui permettait de descendre la voilure. Les écoutes passaient dans l’orifice d’un vieux clou tordu et la safran avait été conçu sur un coup de chance improvisé.
L’équipage était au complet. Equipe de bras cassés, fanfarons, cabotins, inconscients, insouciants… Nous collectionnions les adjectifs qui minimisaient nos aptitudes. La simple envie, parfois, dépasse les possibles.
Pendant près d’une semaine, nous avons ainsi vécu au grès des brises légères, le torse nu, les yeux abaissés à moitié d’auricule, les jambes lasses.
Souvent, à vrai dire, le vent s’opposait à nous et nous devions ramer. Des heures et des heures, le dos courbé à l’échine, mordant nos lèvres inférieures pour raviver nos forces, les épaules meurtries par le poids de l’eau qui frémissait de plaisir, en vaguelettes harmonieuses, doux et moqueur en nous voyant ainsi.
Pendant près d’une semaine, nous avons ainsi vécu au grès des brises légères, le torse nu, les yeux abaissés à moitié d’auricule, les jambes lasses.
Souvent, à vrai dire, le vent s’opposait à nous et nous devions ramer. Des heures et des heures, le dos courbé à l’échine, mordant nos lèvres inférieures pour raviver nos forces, les épaules meurtries par le poids de l’eau qui frémissait de plaisir, en vaguelettes harmonieuses, doux et moqueur en nous voyant ainsi.
Nous avons fini l’Aventure en vélo après avoir rejoins les temples d’Angkor Wat, en feu, assaillis de toute part des assauts de touristes anglo-saxons et autres qui saccagent et calcinent de leur incandescence guerrière.
La Cathédrale de Saigon nous a accueilli sous son porche pour une dernière photo, symbole d’un chemin escarpé qui s’étiole et se meurt, symbole d’un départ proche, d’une fraternité préservée malgré les intempéries invisibles de la route, symbole d’un temps révolu, d’une histoire ancienne, qui laisse la place à de nouveaux horizons, symbole d’une quête de sens, d’un désir toujours plus grand de tendre vers la sainteté.
Nous sommes prêts à venir vous raconter notre témoignage, dans vos villes et vos villages, pour parler ensemble de cette année d’Aventure qui a changé nos vies, et qui poursuit sa route dans le secret de nos fors intérieurs.
Nous voudrions vous en partager un peu de sa suavité.
N’hésitez pas à nous contacter sur l’adresse e-mail suivante : [email protected]
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